- surcompensation
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• 1957; de sur- et compensation1 ♦ Écon. Égalisation du rapport des charges et des recettes de plusieurs caisses.2 ♦ Psychol. Conduite par laquelle une personne, surmontant une déficience, une infériorité, réussit particulièrement dans le domaine qui lui semblait inaccessible.⇒SURCOMPENSATION, subst. fém.A. — FIN. ,,Opération consistant à opérer une compensation entre des organismes nationaux qui ont déjà effectué une compensation entre les caisses qu'ils fédèrent`` (GDEL). Nous visons ici, poursuit M. Debray, la mesure de surcompensation chargeant le Fond autonome des prestations familiales des salariés agricoles (Le Figaro, 9 août 1963, p. 5, 6 ds BLOCHW.-RUNK 1971, p. 103).B. — PSYCHOL. Comportement d'un sujet qui, souffrant d'une infériorité, réagit en cherchant à apparaître comme excellent dans la fonction déficitaire. Du temps de Racine, elle [la gloire] n'était pas tant la revanche de l'écrivain méconnu que le prolongement naturel du succès dans une société immuable. Au XIXe siècle, elle fonctionne comme un mécanisme de surcompensation (SARTRE, Sit. II, 1948, p. 168).Prononc.:[
]. Étymol. et Hist. 1. 1946 psychol. une réaction de surcompensation (MOUNIER, Traité caract., p. 638); 2. 1958 écon. (ROMEUF t. 2). Dér. de compensation; préf. sur-.
surcompensation [syʀkɔ̃pɑ̃sɑsjɔ̃] n. f.ÉTYM. 1957; de sur-, et compensation.❖1 Écon. Égalisation du rapport des charges et des recettes de plusieurs caisses. — Spécialt. Versement des caisses excédentaires en faveur de celles qui seraient normalement déficitaires, dans le fonctionnement de la Sécurité sociale. || Taux de surcompensation.2 Psychol. Conduite par laquelle une personne, surmontant une déficience, une infériorité originelle, réelle ou imaginaire, réussit particulièrement dans le domaine qui lui semblait interdit.
Encyclopédie Universelle. 2012.